Lors de la campagne des élections législatives qui vient de se dérouler, j’ai été critiqué parfois de manière caricaturale pour certains votes passés. Je tiens à m’en expliquer ici.
Vous trouverez ci-après des explications et des réponses détaillées aux interrogations soulevées. Mon objectif est de fournir des clarifications et de partager les raisons qui ont motivé mes votes passés afin de favoriser une meilleure compréhension et un dialogue constructif.
Pourquoi ai-je voté contre l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution ?
Concernant mon explication de vote sur l’inscription dans la constitution d’une « liberté garantie » pour l’IVG pour lequel j’ai été caricaturé, je vous prie de trouver ci-dessous, celle que j’ai envoyé à la presse au moment des débats (et qui malheureusement n’a jamais été reprise par la presse – je précise d’ailleurs qu’en sept années de mandat je n’ai jamais voté ou déposé d’amendement pour revenir sur la loi de Simone Veil). Je pensais juste cette réforme constitutionnelle inutile et mal écrite (j’aurais préféré qu’elle reprenne justement la rédaction de la loi Veil).
Pourquoi je n’ai pas voté la motion de censure contre le gouvernement lors de la loi retraite ?
Explications du député Thibault Bazin sur les questions posées par les motions de censure
Pourquoi n’ai-je pas mis le logo des LR ?
“En préfecture j’ai indiqué « droite républicaine indépendante ».
En effet, il y a un profond trouble actuellement sur les étiquettes politiques à la suite des récents événements.
Cette question du positionnement m’a été posée par de très nombreux médias le mardi 11 juin à la suite du ralliement d’Eric CIOTTI au Rassemblement National. À tous j’ai répondu de manière très claire que je ne m’inscris pas dans cette stratégie d’alliance. L’édition de l’Est Républicain du mercredi 12 juin fait état de ma position pages 2 et 3. Je reste fidèle pour ma part à mes valeurs gaullistes. Comme je l’indique dans ma profession de foi, je suis de sensibilité gaulliste, soucieux d’un aménagement équitable du territoire, je crois au mérite.
Je m’engage à porter une voix libre et indépendante de cette logique de blocs mis en avant par les médias. Je suis convaincu que cette liberté est possible si la légitimité vient davantage du terrain que d’une étiquette politique.
Comme je le fais depuis que je suis élu, je soutiendrai les mesures qui iront dans le bon sens et m’opposerai quand ce n’est pas le cas.”