Question d’actualité au gouvernement – l’avenir de la maison individuelle
Retrouvez ma question et la réponse en vidéo ci-dessous :
« Madame la Ministre du Logement,
Vous avez déclaré que les « pavillons de jardin » étaient un « « non-sens écologique, économique et social ».
Tout d’abord, je dois vous remercier d’avoir exprimé tout haut ce que cette majorité pense tout bas.
Depuis le début de la législature, je me heurte à un mur face aux différents ministres qui ne pensent qu’immeubles collectifs et métropoles.
Cette déclaration montre le total déphasage de ce gouvernement avec ce que veulent les Français.
En effet, plus des trois quarts plébiscitent la maison et la crise sanitaire n’a fait qu’amplifier leur souhait.
Nous savions que votre gouvernement n’aimait pas les propriétaires, et aujourd’hui vous pointez du doigt ceux qui font le choix d’habiter une maison à la campagne. Quelle vision condescendante.
Vous faites fausse route.
La maison individuelle peut être écologique – les constructeurs ne vous ont pas attendu pour recourir à des matériaux biosourcés.
La maison individuelle peut être accessible économiquement. Encore faut-il ne pas raboter les dispositifs d’accession à la propriété comme votre gouvernement l’a fait depuis le début du quinquennat pour 95% du territoire.
La maison individuelle peut être socialement bénéfique pour ceux qui la choisissent.Comment ne pas comprendre qu’elle peut correspondre à l’équilibre des familles, des enfants ? Mais il est vrai que la famille n’est pas une priorité de ce gouvernement.
Vous avez montré une fois de plus que ce gouvernement veut choisir à la place des Français, leur imposer leur mode de vie.
Madame la Ministre, avec mon collègue Philippe Bennassaya, nous vous questionnons :
quel avenir voyez-vous pour la maison individuelle si vous la méprisez ainsi ?
quel avenir voyez-vous pour nos campagnes s’il ne faut pas, selon vous, y habiter demain ? »
Et voici ma réaction après la réponse de là Ministre :
« Madame la Ministre, vous criez à la caricature mais c’est votre vision de la maison dans nos campagnes qui est caricaturale.
On peut obtenir des densités heureuses avec des maisons groupées.
On peut éviter la consommation d’espaces naturels avec des maisons construites sur des dents creuses ou en optimisant des friches en cœur de village.
Il ne faut pas opposer collectif et maison, métropoles et campagnes, rénovation et construction.
Nous aurons besoin de tout pour relever le défi du besoin de logements de qualité pour habiter la France de demain, et surtout répondre aux aspirations des Français. »