Audition de représentants du Conseil national contre le tabagisme (CNCT), de l’association Alliance contre le tabac (ACT), et du Pr Amine Benyamina, chef du service de psychiatrie et addictologie quadri sites de plusieurs hôpitaux

Audition de représentants du Conseil national contre le tabagisme (CNCT), de l’association Alliance contre le tabac (ACT), et du Pr Amine Benyamina, chef du service de psychiatrie et addictologie quadri sites de plusieurs hôpitaux

24 septembre 2025 Commission - santé 0

Retrouvez mon intervention en commission des affaires sociales lors de l’audition de représentants du Conseil national contre le tabagisme (CNCT), de l’association Alliance contre le tabac (ACT), et du Pr Amine Benyamina, chef du service de psychiatrie et addictologie quadri sites de plusieurs hôpitaux.

Malheureusement, les trois personnes auditionnées ont esquivé les réponses.

« Merci Monsieur le Président pour l’organisation de cette table-ronde,

Monsieur le Président JOSSERAND, vous nous avez rappelé votre préoccupation pour la santé des jeunes, ce que nous partageons. Mais vous affirmez que le commerce illicite n’est en rien le sujet car la fiscalité et l’interdiction de la vente aux mineurs sont les deux vecteurs opérants. Le Président MARTINET a toutefois admis que 10% du tabac a été acheté hors réseau, sans fiscalité avec des prix inférieurs. Permettez-moi de revenir sur la spécificité des régions transfrontalières. Parlementaire lorrain, je mesure l’impact du trafic qui favorise le commerce parallèle.

Au moment du confinement en 2020, les buralistes de notre département de Meurthe-et-Moselle ont enregistré une hausse de la consommation de 40% avec des particuliers qui indiquaient se fournir ailleurs, et qui ne sont pas revenus au déconfinement. N’est-ce pas une limite au seul vecteur de la fiscalité ? La résolution portée par le président de notre commission Frédéric VALLETOUX ne pourrait-elle pas contribuer justement à remédier aux problèmes de traçabilité et de sur approvisionnement ?

Concernant les mineurs, n’observez-vous pas des modifications de consommation chez les plus jeunes… avec le développement d’autres addictions ? Professeur BENYAMINA, le développement du vapotage chez les jeunes ne représente-t-il pas un risque élevé de développer quand même une dépendance à la nicotine ?

Enfin, le développement exponentiel de boutiques et distributeurs CBD n’est-elle pas sans conséquence pour la santé ? J’ai reçu des personnes qui pensaient pouvoir conduire, bien qu’ayant consommé des produits CBD achetés légalement, et qui ont perdu leur permis. N’y-a-t’il pas des précautions supplémentaires à déployer comme de l’information à l’égard des consommateurs ? »

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