Vote de confiance
En 2017, nous demandions à voir… (je m’étais abstenu).
Depuis, nous avons vu.
Après trois années, marquées par
la crise du pouvoir d’achat (CSG, taxes sur l’essence), en particulier pour les familles (baisse de la prestation d’accueil du jeune enfant),
une mauvaise gestion budgétaire avec un déficit qui s’accroît, tout comme le déficit commercial et la dette du pays (avant même la crise du covid 19), ce qui pèsera sur les générations futures,
des fractures territoriales qui se sont aggravées (baisse du prêt à taux zéro dans nos territoires, extinction du dispositif Pinel dans les communes à l’ouest de la circonscription…),
un laxisme pénal depuis les lois Taubira qui n’ont pas été remises en cause par ce gouvernement et la promesse présidentielle non tenue de construire 15 000 places de prison. Au lieu de cela, les peines ne sont même pas exécutées…
Ce gouvernement dit s’inscrire dans la « continuité », se félicitant de son bilan. 3/4 des ministres restent d’ailleurs autour de la table, même s’il y a eu un certain jeu de chaises musicales.
Ce sont les raisons pour lesquelles je ne fais pas confiance au gouvernement pour mener une politique plus juste, à même de redresser notre pays.
Pour autant, m’inscrivant dans une opposition responsable, je soutiendrai les mesures qui iront dans le bon sens car je souhaite plus que tout la réussite de la France.
Je continuerai à défendre mes convictions. Car c’est de notre devoir de chercher à infléchir la politique menée quand elle nous semble imparfaite.
Et je continuerai ainsi, comme c’est le cas depuis 2017, à ne pas faire preuve d’opposition systématique.
Sur l’ensemble des sujets majeurs, je continuerai à porter des propositions en espérant que ce gouvernement les reprendra enfin quand elles lui semblent aller dans le bon sens.