EXPLICATION DE VOTE – NON au projet de loi sur l’énergie
Aujourd’hui déjà, aucune exploitation de gaz de schiste n’est possible en France car la loi JACOB du 13 juillet 2011 interdit, à raison, la technique de la fracture hydraulique. Il n’est donc PAS NECESSAIRE DE LEGIFERER.
Cela étant dit, ce projet de loi décrète la fin de la production de tout gisement d’hydrocarbures en France quelque soit la technique utilisée d’ici 2040. C’est vraiment dommageable pour notre industrie et le développement outre-mer, notamment la Guyane.
Ce projet de loi n’agit QUE SUR LA PRODUCTION, non pas sur la consommation. A cause de cette loi, on va devoir importer davantage ce qu’on ne produira plus. En 2040, nous aurons surement encore besoin des énergies conventionnelles (pétrole, gaz) pour lesquels il n’y a pas de problème de technique invasive pour l’environnement. On augmentera même les émissions de gaz à effet de serre par ces importations. C’est donc ANTI-ECOLOGIQUE ET ANTI-ECONOMIQUE.
Près de 64 000 emplois directs touchés, 20M€ de perte de recettes pour les collectivités locales et une aggravation de la balance commerciale.
C’est pour ces raisons que je me suis opposé à ce projet de loi.
RISQUE POUR L’EMPLOI LOCAL
Le projet de loi sur l’énergie manque aussi de visibilité et de cohérence calendaire au sujet du périmètre du parc de stockage régulé pour assurer la sécurité nationale d’approvisionnement en énergie.
J’ai attiré l’attention, lors des discussions, du Ministre Nicolas HULOT, sur ce sujet car je suis préoccupé par les emplois qui y sont liés. En effet, dans la circonscription, le site stratégique de stockage de gaz souterrain de STORENGY à Cerville joue un rôle essentiel. Les emplois doivent y être préservés. Cela demande une planification à long terme, garante de notre souveraineté énergétique, et respectueuse des investissements réalisés.