Pour une reconnaissance de l’endométriose comme ALD30
L’endométriose est une maladie qui touche une femme sur 10.
Cette affection chronique et invalidante souffre pourtant d’un grand manque de reconnaissance, non seulement dans le grand public, mais également au sein de la communauté médicale.
Et l’ignorance qui entoure cette maladie a des conséquences graves sur les femmes qui en sont atteintes.
La maladie peut en effet – si elle tarde à être diagnostiquée – évoluer en des formes plus graves.
Et les retards de diagnostic sont encore nombreux et trop longs : 7 ans en moyenne.
Or, l’endométriose peut être extrêmement handicapante, provoquant de vives douleurs, des troubles de la fertilité, des troubles du sommeil et des états dépressifs.
Et la liste est encore longue…
Toute ceci rend le quotidien de ces femmes extrêmement difficile – à la fois dans leur vie professionnelle et dans leur vie privée.
Ce sont ainsi 80% des femmes malades qui se sentent limitées dans leurs tâches quotidiennes par la pathologie.
Elles sont des milliers souffrant de l’endométriose à être ainsi victimes d’une injustice sociale qu’il conviendrait de réparer.
Il devient donc urgent d’assurer une vraie prise en charge de cette maladie.
Pour qu’elle bénéficie d’une réelle reconnaissance institutionnelle, je me suis joint à l’appel de nombreux sénateurs et députés pour demander, au Ministre des Solidarités et de la Santé, l’intégration de l’endométriose à la liste des affectations longue durée 30.
Les femmes atteintes par la maladie pourraient ainsi bénéficier d’une prise en charge plus adaptée, de soins et de traitements mieux remboursés et plus rapidement.
Faire de l’endométriose une ALD30 apportera une visibilité nouvelle à cette pathologie incurable et ouvrira le chemin pour une accélération de la recherche, une amélioration du diagnostic et une meilleure prise en charge médicale des patientes.