Question d’actualité au gouvernement – Conditions de restauration pour les acteurs du bâtiment
Retrouvez ci dessous la vidéo et le texte de ma question ainsi que la réponse du gouvernement.
« Merci Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre,
Je viens vous alerter sur la situation très préoccupante des entreprises du bâtiment bien mises à mal par la crise que nous traversons.
Les commandes et les appels d’offres sont insuffisants.
A cela s’ajoute des conditions difficiles pour les travailleurs sur les chantiers du fait de la fermeture des restaurants, au moins jusqu’au 20 janvier… peut-être plus tard d’après vos propos qui les désespèrent.
Outre les problèmes sanitaires, ils n’ont plus de lieu pour déjeuner au chaud alors que l’hiver est là.
On nous a promis des améliorations mais elles tardent.
Un communiqué du gouvernement vient juste de paraître ce matin.
Il y est seulement question de la mise à disposition de salles municipales sous la responsabilité des entreprises, après un accord préalable.
C’est un premier pas, qu’avec mon collègue Marc Le Fur, nous trouvons ni assez pragmatique, ni suffisant, et de plus, bien lourd pour des communes déjà bien sollicitées.
Pourquoi ne pas imaginer rapidement un dispositif plus simple et plus adapté comme pour les routiers en agréant des restaurants ouverts sur présentation de leur carte professionnelle BTP ?
Monsieur le Premier ministre, quand allez-vous vraiment permettre aux ouvriers et aux artisans de disposer d’une pause-déjeuner digne de ce nom ? »
Ma réaction à la réponse du Gouvernement :
« Monsieur le Ministre, ce n’est pas satisfaisant et bien complexe. Il faut encore améliorer votre réponse.
A cette situation déjà tendue, le projet de loi de finances menace le secteur d’un coup de poignard dans le dos.
Le taux réduit de TVA à 5.5 % ne serait plus éligible pour certains travaux de rénovation énergétique, comme le changement des fenêtres, portes d’entrées et volets isolants.
Cet article issu de marcheurs au Sénat adopté avec le soutien du Gouvernement entraînerait 2 conséquences graves : une réduction du périmètre du taux de TVA réduit, et une nouvelle obligation de qualification pour les artisans dès le 1er juillet. Encore de la paperasserie et des démarches !
Heureusement notre commission des finances a rejeté cet article.
Monsieur le Ministre, allez-vous en séance lever cette menace sur un secteur déjà durement touché et lui permettre de retrouver une activité bien nécessaire ? »