Communiqué – Thibault Bazin obtient le maintien de l’abattement de 10% sur les retraites

Communiqué – Thibault Bazin obtient le maintien de l’abattement de 10% sur les retraites

14 novembre 2025 Communiqué PLFSS pour 2026 0
 
Depuis le 13 novembre, les députés ont repris l’examen en première lecture du projet de loi de finances (PLF) pour 2026, dont Thibault Bazin a l’honneur d’être rapporteur général.
 
A l’article 6, Thibault Bazin a fait adopter un amendement visant à maintenir l’abattement de 10 % applicable aux pensions de retraite, que le Gouvernement souhaitait moduler et réduire. Pour le rapporteur général, cette disposition était indispensable pour défendre l’équité fiscale et protéger les retraités face à une succession de mesures d’austérité injustifiées.
 
Depuis plusieurs semaines, Thibault Bazin alerte sur la stratégie budgétaire du Gouvernement, qui concentre l’effort quasi exclusivement sur les retraités : gel des pensions en 2026, gel du barème de la CSG, sous-indexation des retraites jusqu’en 2030, et enfin remise en cause de l’abattement de 10 %.
 
Pris ensemble, ces choix cumulent leurs effets et reviennent à faire payer deux fois les retraités : pensions bloquées, impôt en hausse. Une stratégie qui s’apparente à un impôt déguisé sur les seniors.
Par ailleurs, cette réforme avait un rendement budgétaire très limité : selon l’Institut des politiques publiques, la transformation de l’abattement en montant forfaitaire n’aurait rapporté qu’un peu plus de 500 millions d’euros, bien loin des 5 milliards que représenterait une suppression totale, et largement compensés par les revalorisations automatiques de certaines prestations sociales.
Selon Thibault Bazin, cette mesure n’aurait pas uniquement touché les retraités les plus aisés : les classes moyennes auraient été les premières pénalisées. Celles qui ne bénéficient ni des minima sociaux, ni d’exonérations, mais qui voient déjà leurs budgets fragilisés par l’augmentation du coût de la santé, du logement et de la dépendance.
Pour le député, la retraite reste le fruit d’une vie de travail et de cotisations et ne peut servir de variable d’ajustement budgétaire. Dans un pays où, dès 2030, les plus de 65 ans seront plus nombreux que les moins de 20 ans, maintenir une stabilité fiscale pour les retraités est un impératif de cohésion sociale, non un privilège.
Grâce à l’amendement adopté, le Parlement envoie un signal clair : l’effort national doit être partagé, pas supporté par une seule catégorie de citoyens.

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