Question d’actualité au gouvernement – Nos collectivités locales exclues par l’État de l’indemnisation pour la mise en place des centres de vaccination
Retrouvez ma question et la réponse en vidéo ci-dessous :
“Merci Monsieur le Président,
Monsieur le Premier Ministre,
Je me permets de vous alerter sur le sort des communes et communautés de communes qui ont ouvert des centres de vaccination dans nos territoires éloignés des métropoles. Elles se sont organisées dès l’hiver dernier.
Ces collectivités l’ont fait par civisme, pour contribuer à la protection de nos concitoyens face au virus.
Je veux rendre hommage à ces élus locaux, personnels territoriaux et bénévoles, notamment de la croix rouge, qui ont permis aux professionnels de santé d’assurer la vaccination contre la covid-19 dans de bonnes conditions avec ce souci de la proximité territoriale.
Pour les petites collectivités, la charge est lourde : mise à disposition de salles, de personnels, de matériel, cela au bénéfice de leurs administrés certes, mais aussi de ceux des territoires voisins.
On les assurait alors d’indemnisation à la hauteur des investissements.
Leur espérance a été mise à mal.
En effet les modalités de financement des centres de vaccination portés par les collectivités territoriales contiennent une restriction majeure et injuste parmi les critères d’octroi, à savoir l’ouverture a minima 5 jours par semaine.
Ce critère pénalise les centres de vaccination des petites collectivités qui n’ont pas eu besoin d’ouvrir autant, compte tenu de leur population et de la demande.
Il est donc anormal que ces collectivités se retrouvent exclues de remboursement alors qu’elles ont engagé, elles-aussi, des dépenses lourdes pour leurs budgets.
Monsieur le Premier Ministre, comptez-vous lever ce critère qui pénalise les petites collectivités de nos territoires ruraux, qui se révèle inadapté aux réalités du terrain, afin que le « quoiqu’il en coûte » n’oublie aucun territoire méritant de la république et s’applique à tous ceux qui se sont engagés pour le bien de tous ?
C’est une question d’équité territoriale !”