Communiqué – Thibault BAZIN salue l’annonce du gouvernement relative à la revalorisation des retraites
La France est confrontée à une crise budgétaire d’une ampleur inédite. Avec mon groupe de la Droite Républicaine, je soutiens le groupe de Michel BARNIER dans son effort de redressement des comptes publics.
Ce budget ayant été préparé en quinze jours, le Premier Ministre a indiqué dès sa présentation qu’il était largement perfectible et nous a invité à l’améliorer à condition de tenir la trajectoire budgétaire.
Initialement, le budget prévoyait un report de l’indexation des retraites du 1er janvier au 1er juillet.
Dès le départ, nous avons indiqué que les retraités ne devaient pas être les bouc-émissaires de la gestion des gouvernements passés.
Depuis plus d’un mois, nous avons travaillé en formulant des propositions budgétaires alternatives traduites sous la forme d’amendements (lutte contre les fraudes et les indus notamment) pour qu’il y ait davantage d’économies et moins d’efforts demandés aux Français. Je suis même intervenu à la tribune de l’hémicycle lors de la discussion générale du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour développer concrètement nos mesures.
Le Premier Ministre Michel BARNIER nous a entendus et nous avons d’ores et déjà obtenu les mesures suivantes :
- Toutes les retraites de base seront revalorisées dès le 1er janvier (autour de la moitié de l’inflation)
- Un bouclier « anti-inflation » sera instauré a minima pour les petites retraites, inférieures au SMIC. Elles seront intégralement protégées de l’inflation avec au 1er juillet une deuxième revalorisation pour les six mois restants et un rattrapage du premier semestre 2025.
Ce bouclier anti-inflation va concerner 44% des retraités, soit près d’un retraité sur deux.
Pour un retraité à 1000 euros par mois, cela représente un gain de près de 200 euros sur l’année.
La mesure a bien sûr un coût. Elle sera financée par des économies supplémentaires sur la surbureaucratie parisienne et les opérateurs de l’Etat éloignés du terrain, notamment par la fusion d’organismes remplissant des missions similaires.
Par exemple, nous avons préconisé la fusion du Haut-Commissariat au Plan, de France Stratégie et du Centre d’études prospectives et d’informations internationales. Cela a été acté car il faut être très concret en matière d’économies.
Le travail budgétaire se poursuit désormais au Sénat en espérant que la « navette parlementaire » permette d’améliorer encore ce budget pour redresser nos finances publiques tout en préservant l’emploi et la compétitivité de nos entreprises, et en créant davantage d’écart entre les revenus du travail et ceux de l’assistanat.