Au sommet interparlementaire G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) ce matin à l’Assemblée Nationale en salle Lamartine
J’y participe en tant que président du groupe d’amitié parlementaire France-Tchad.
Les défis du Sahel :
⏹ la lutte contre les menaces sécuritaires, notamment les mouvements terroristes : renforcer d’une part les moyens des armées nationales du Sahel, d’autre part les moyens pour assurer les services publics de base comme l’éducation, l’emploi, la santé, l’eau, l’hygiène, l’assainissement…
⏹ un durcissement des législations et des actions répressives a l’égard des passeurs et trafiquants, améliorer la gestion des frontières, traiter les causes profondes des migrations
⏹ la lutte contre l’extrême pauvreté (30% de la population), l’éducation avec encore 7,6 millions de jeunes analphabètes, la formation des jeunes avec le développement d’un enseignement professionnel et technique, la lutte contre les trafics illicites, 30% de la population sahélienne en situation d’insécurité alimentaire, l’accès à l’électricité avec un taux de seulement 19% d’électrification
OBJECTIF : RENFORCER LE CONTRÔLE PARLEMENTAIRE POUR FAIRE RÉUSSIR LE G5 SAHEL
➡️ Les parlementaires appellent à un renforcement du contrôle des financements internationaux et de leur utilisation, par une information systématique, par l’audition des bailleurs et opérateurs internationaux, par le suivi de l’exécution des conventions, par un meilleur suivi budgétaire.
➡ Les parlementaires demandent aux gouvernements et aux bailleurs un renforcement de leurs moyens de contrôle de l’aide internationale par les gouvernements, qui devraient être précisés dans les conventions de financement.