Explications de vote CONTRE le projet de loi de finances (1ère partie) pour 2020
Voici les raisons pour lesquelles j’ai voté ce mardi 22 octobre contre la première partie du projet de loi de finances 2020 qui traite des recettes (impôts et taxes) de l’Etat :
Ce budget 2020 marque le renoncement du gouvernement et de la majorité du Président MACRON à ses engagements en termes de maîtrise de la dépense publique :
+ 20 Md€ de dépenses publiques en 2020 (+ 70 Md€ depuis l’élection du président Macron)
+ 25 Md€ de déficit de l’État depuis 2017
Les baisses d’impôts annoncées sont financées par la dette et les déficits, dont les Français devront s’acquitter tôt ou tard.
La dette d’aujourd’hui annonce les impôts de demain.
L’exécutif reporte les efforts sur la prochaine génération.
Pire, en cas de remontée des taux, avec une dette accrue de 50 Md€ en 2019, notre pays serait au bord de la faillite.
Les baisses d’impôts sont bien moins généreuses qu’elle n’y paraissent :
– Sous l’effet de deux facteurs – la mise en place du prélèvement à la source et l’indexation du barème, le gouvernement reprend déjà aux Français la moitié de la baisse d’impôt sur le revenu qu’il prévoit.
– Les baisses d’impôts vantées par le gouvernement sont en fait des hausses d’impôts un peu plus faibles que celles prévues comme le choix de sous-indexer (0,3%) la majorité des pensions de retraites, trois moins que l’inflation (1%).
– Des refontes de taxes cachent des montants à acquitter en forte augmentation comme les taxes sur les véhicules à moteur. Le “malus automobile” augmente au 1er janvier 2020 en cas d’achat d’un véhicule neuf. Exemple concret : l’acheteur d’une RENAULT Twingo déboursera 75€ au titre du malus au 1er janvier 2020, contre 0€ en 2019.
