Communiqué – Situation des femmes atteintes d’un cancer du sein triple négatif
Alerté et touché par la situation des femmes atteintes d’un cancer du sein dit triple négatif, Monsieur Thibault BAZIN, Député de Meurthe-et-Moselle, est intervenu lors de la discussion de projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS 2021) :
« Je me ferai également l’écho auprès de vous, Monsieur le Secrétaire d’État chargé de l’enfance et des familles, de l’appel à l’aide, du cri d’alerte, de deux jeunes mamans de ma circonscription – Anaïs, 32 ans, et Cyrielle, 33 ans –, qui luttent contre un cancer du sein dit triple négatif, de nature plus agressive que les autres puisqu’il se caractérise par l’absence de récepteurs hormonaux. Ces jeunes femmes rencontrent des difficultés pour accéder à des médicaments anticancéreux innovants. Or il en existe actuellement en Allemagne.
Une course contre la montre s’est engagée pour sauver ces femmes, qui sont jeunes. Vous me ré-pondrez sans doute que des essais sont en cours en France, mais leur évaluation doit être accélérée, car le combat de ces deux femmes contre la maladie ne peut attendre les avancées de la recherche en France. Leur appel doit être entendu : il faut faciliter l’accès des femmes, si elles le souhaitent, aux traitements innovants proposés en Allemagne. Ces traitements sont coûteux, il est vrai : ils doivent donc faire l’objet d’un accord du médecin-conseil national ou de la CPAM sous la forme d’un for-mulaire S2 de droit aux soins programmés.
En ce mois d’octobre rose, nous ne pouvons pas ne pas entendre l’appel de ces femmes. Nous de-vons les aider. Je vous remettrai tout à l’heure une lettre qu’elles vous ont écrite, monsieur le secré-taire d’État. Si des traitements existent à côté de chez nous, donnons-leur la chance de pouvoir être sauvées !”
D’autre part, Monsieur BAZIN a appuyé les démarches de ces deux personnes, Cyrielle et Anaïs, pour demander au médecin conseil de la CPAM qu’un formulaire S2 puisse leur être délivré afin de leur permettre de bénéficier de ce traitement en Allemagne.
Il reste à espérer que l’administration saura offrir à ces femmes cette possibilité.