Communiqué – Certification du sel biologique
Une proposition de résolution relative à la certification européenne du sel biologique a été examinée le 23 février 2022 dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.
Je suis intervenu pour combattre cette initiative discriminatoire, partiale et injustifiée.
Ce texte considère en effet que seuls les producteurs du littoral atlantique (Ré, Noirmoutier, Guérande) seraient éligibles à la labellisation bio.
Pourquoi exclure les sels de mer IGP de « Camargue » et les sels gemme de Lorraine et du Béarn ?
Le sel gemme est présent à au moins 200 mètres sous terre au cœur d’un site préservé de toute pollution. Il demeure donc un sel infiniment pur, infiniment naturel, issu d’une ancienne mer disparue il y a 250 millions d’années.
La Meurthe-et-Moselle a ainsi un sous-sol riche de ce minéral exploité à Varangéville, Dombasle-sur-Meurthe et Einville-au-Jard.
Les techniques d’extraction des sels de gemme n’altèrent aucunement la qualité du produit sel. On y utilise des méthodes de fabrication artisanale de sel récolté manuellement avec ses « pétales de sel » comme à Einville.
Ces pétales de sel ne subissent aucun lavage, ni traitement chimique ou adjonction d’additif. Il est garanti sans OGM, allergène ou ionisation.
J’ai donc demandé que la France défende ces deux modes de production qui doivent être considérées avec les mêmes égards puisqu’il existe de part et d’autre des indications de qualité.
Au lieu de stigmatiser un mode de production, la France devrait défendre un principe équilibré : que tous les sels soient certifiés biologiques dès lors qu’ils répondent à des critères et à un cahier des charges communs.